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La prise de la tension artérielle est un acte qui s’effectue tous les jours dans les structures médicales, c’est un acte de routine qui permet de vérifier sa valeur, qui lorsqu’elle est normale est comprise entre des normes bien précise.

Pour que les valeurs mesurées soient les bonnes, il est impératif que la tension soit mesurée loin de toutes les circonstances qui peuvent entraîner sa variation, comme la consommation d’un repas, la prise d’une cigarette, une activité physique ou encore une émotion forte.

La mesure de la pression artérielle doit être faite dans un endroit calme, chez une personne au repos pendant au moins 5 minutes. Le patient doit être dans une position assise ou couchée, le bras le long du corps. La mesure sera faite sur les deux bras et la valeur la plus élevée sera retenue comme la bonne.

Le stéthoscope sera positionné sur l’artère humérale au niveau du pli du coude, légèrement en dessous du brassard et non en dessous.

La mesure de la tension artérielle passe par la mesure de deux chiffres qui sont : la pression artérielle diastolique et la pression artérielle systolique.

Le brassard est gonflé ensuite dégonflé jusqu’à ce que le premier bruit de Korotkoff soit audible, ce bruit correspond à la pression artérielle systolique. La cessation du passage pulsatile du sang dans l’artère correspond à la pression artérielle diastolique.

glucometre

Il existe des valeurs normales à la mesure de la pression artérielle chez les individus selon leur âge et leur sexe. Mais la valeur standard qu’on peut retenir chez tout adulte est de 120 mmHg pour la pression artérielle systolique et 70 mmHg pour la pression artérielle diastolique. Il existe une limite supérieure au-delà de laquelle la tension artérielle est anormalement élevée et une limite inférieure qui délimite une tension artérielle basse.

Méthode de mesure auscultatoire

- Mettre le brassard sur l'épaule 2-3 cm au-dessus du coude. Le brassard doit être au niveau du cœur.

- Gonflez le brassard de façon à ce que l'artère se bouche (se ferme) complètement, c'est-à-dire au-dessus de la pression systolique (supérieure), et relâchez lentement la valve d'air.

- Le brassard doit être dégonflé lentement à 2 mm Hg/sec.

- Enregistrer la pression systolique (supérieure) lorsque deux bips clairs sont répétés, correspondant à deux battements cardiaques consécutifs. Cela correspond à la phase I de Korotkoff.

- Continuez à dégonfler le brassard et notez la pression diastolique (plus basse) lorsque les sons récurrents disparaissent. Cela correspond à la phase V de Korotkoff.

Note : Prendre la phase IV comme pression diastolique peut parfois être plus fiable dans le cas d'une interruption dite auscultatoire - une réapparition des tonalités après la perte. La phase IV est l'équivalent d'une baisse du tonus cardiaque.

- Le brassard ne doit pas être rechargé après le dégonflage et le test peut être répété après 3 minutes.

- Après la mesure de la pression, retirer le brassard du bras. Laisser la vanne de régulation d'air ouverte pour éliminer tout résidu d'air.